Aedes albopictus est un moustique noir avec des marques argentées,
d'une taille de 5 mm envi- ron. Ce moustique- tigre se reconnait par
la présence d'une ligne longitudinal d'écailles blanches en position
centrale sur son thorax noir, visible à l'œil nu.
Il doit son nom à ses rayures qu'il porte sur ses pattes (anneaux
blancs à la base des tar- somères) et quil partage avec les espèces du
même sous genre Aedes (Stegomyia).
Ces moustiques, sont souvent présents en milieu urbain, dans les
zones habitées. Ils sont attirés par la présence de nourriture pour
leurs œufs, qu'ils obtiennent en piquant des individus, ainsi que
par la présence d'eau stagnante où ils peuvent pondre leurs œufs en
toute tranquillité. De plus, ces moustiques trouvent des abris à
l'ombre des arbres, ce qui contribue à leur présence dans les zones
urbaines.
Il est reconnu comme le principal vecteur de la dengue, une maladie
virale potentiellement grave.
Il est responsable de la transmission de ce virus à l'homme
lorsqu'il pique une personne infectée, puis pique une personne
saine.
En ce qui concerne Aedes albopictus, il a joué un rôle majeur dans
l'expansion de différentes infections virales en Afrique centrale,
notamment le chikungunya et même le virus Zika.
Ces moustiques sont capables de propager ces maladies
lorsqu'ils piquent des individus infectés, puis piquent d'autres
personnes, contribuant ainsi à la propagation de l'infection.
La lutte antivectorielle (LAV) joue un rôle essentiel dans la lutte
collective contre le développement du moustique tigre et d'autres
vecteurs de maladies. Elle englobe une série de mesures visant à
supprimer les gîtes larvaires à l'intérieur et à l'extérieur des
habitations, ainsi qu'à contrôler les populations de moustiques
adultes en utilisant des méthodes de traitement chimique ou
biologique. La première étape de la LAV consiste à identifier et à
éliminer les sites de reproduction potentiels du moustique tigre, tels
que les récipients d'eau stagnante, les pneus usagés, les vases et les
gouttières obstruées. Cela permet de réduire les endroits où les
moustiques peuvent pondre leurs œufs et se développer.
En complément, il est possible de mettre en place des mesures de
contrôle des moustiques adultes.
Nous vous recommandons de suivre ces quelques consignes de prévention
afin de diminuer – ou du moins de limiter- le nombre de larves et de
moustiques adultes au sein de votre jardin : Supprimer, vider, couvrir
ou re- tourner tous les récipients et endroits où l’eau pourrait sta-
gner : seaux, bidons, bâches plastiques, tonneaux, arrosoirs, pneus
usagés, jouets d’enfants, pots, coupelles sous les pots de fleurs,
vases, déchets verts, petits détritus encombrants, etc.
Changer l’eau des plantes et des fleurs régulièrement et vérifier les
soucoupes des pots de fleurs.
Mettre vos massifs de plantes à la lumière pour éviter qu’ils ne
deviennent les cachettes idéales des moustiques Couvrir les réservoirs
d’eau de pluie (bassins, bidons, citernes) avec une moustiquaire ou un
tis- su et ne laisser aucun trou visible afin que les moustiques
n’accèdent pas à l’eau .
Voici quelques conseils qui pour- ront vous aider à y parvenir :
Porter des vêtements recou- vrant le corps et éloignant les moustiques
: de préférence longs et amples, protégeant vos pieds et vos chevilles
et aux couleurs claires (le mous- tique tigre étant attiré par le
noir) ; Installer des moustiquaires près des fenêtres et sur les lits
.
Ventiler et climatiser les pièces de vie ; Fermer les portes et les
fenêtres avant la tombée de la nuit.
Le moustique tigre utilise divers types de gîtes larvaires, naturels
et artificiels, influencé par des facteurs tels que la lumière et la
température de l'eau. En raison de la destruction de son habitat
naturel, il s'est rapproché des zones habitées par l'homme.
Outre les gîtes naturels tels que les creux d'arbres, le bambou, les
coques de noix de coco et les aisselles de feuilles, il utilise
également des gîtes artificiels comme les pneus usagés, les fûts
récupérateurs d'eau, les pots de fleurs et les bouteilles jetées. Son
habitat s'étend des forêts aux zones urbaines, offrant des conditions
idéales pour sa progéniture près des humains.
Cependant, leur
développement dépend de l'eau stagnante, et il est possible d'éliminer
de nombreux récipients inadaptés en prenant des mesures simples de
prévention, comme éliminer l'eau stagnante.